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23 novembre 2006

Nathalie Presles

Une artiste à écouter sans modération.

Si au détour d'une soirée vos pas vous portent vers ces lieux où l'on peut l'entendre, surtout n'hésitez pas à prendre le temps de savourer ce coktail musical.

Voix posée avec ce charme mystérieux qui la caractérise. Nathalie passe de la suavité à la rocaille, de la voix de tête à la voix de gorge avec une aisance parfois surprenante mais toujours pleine de richesse. Nathalie interprête avec sa voix, avec ses tripes, avec son corps tantôt langoureux, tantôt dansant sur une bossa ou énergique sur un blues ou un rock. Nathalie vous entraîne vers le sens des paroles de ces chansons, reprises anglo saxonne, brésiliennes ou françaises. Elle vous les traduit par l'émotion, vous les offre comme un cadeau à chaque chanson renouvellé.

Hier soir, nous avons eu droit, parmi plein d'autres morceau, à du Brassens et à une superbe "La bohème" de ce cher Charles. Et nous sommes sous le charme... à bondir pour applaudir ou carrément à rester coi en oubliant d'applaudir !!! en demandant encore.

Le duo constitué par Nathalie et son guitariste, Benoit, progresse fort, complicité, prouesses musicales et j'en passe, font de ces concerts de merveilleux moments, où nos deux artistes ne sont pas simplement interprêtes, mais ré-interprêtes pour notre grand plaisir de grands classiques de la musique de notre temps.

Toutes les dates sont sur son site, alors... n'hésitez pas !

Vers son site>>  http://www.nathaliepresles.com

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23 novembre 2006

édito de septembre 2006

De l'importance de l'héritage culturel.

Je souhaite publier ici deux textes que j'ai dernièrement mis sur mon blog en réponse à une interpellation.

1ère partie.

A l'approche des Journées Européennes du Patrimoine, je trouve intéressant de répondre à la question posée par Marie de Mazan, dans son commentaire sur mon billet du 31 août dernier "Envie de Vomir...".
Sa question était : "Peut-on vivre sans héritage culturel ?"

Personnellement, je répondrai non, il n'est pas possible de vivre sans culture et encore moins sans héritage culturel. Je m'appuis pour affirmer celà sur mon expérience du monde de la culture et du patrimoine, mais aussi sur mon expérience d'encadrement d'enfants, de jeunes et d'adultes, depuis de nombreuses années.

Si l'on reprend l'histoire de l'humanité, il est toujours stupéfiant de regarder les traces liées à la culture, que les homme ont laissé dans le temps, elles expriment une envie simple de beau, mais aussi, un langage dont nous avons perdu le sens, la clé.
Notre société contemporaine, plutôt que moderne, cherche trop souvent à ifier les traces, les faits, les évènements de l'histoire et du quotidien. Ainsi, la définition même du mot culture ne lasse pas de ravir et l'on se prend, alors, à devoir distinguer, patrimoines, traditions, loisirs, croyances, mais aussi les concepts d'expression de l'art, d'hier et d'aujourd'hui. D'un autre côté, théâtre, musique, sculpture, peinture etc... font communément partis de La Culture, tel que l'ont exprimé des hommes comme Malraux, Jack Lang et d'autres, intégrant, l'expression de la modernité , de l'histoire et du monde dans la notion culturelle, dans l'identité culturelle d'un collectif et de ses composantes, les sous groupes. Actes généreux et fondateur, mettant, ainsi, à la portée du plus grand nombre l'accès à la culture, aux cultures.

Cependant, pour afiner la réflexion sur la donnée culturelle, nous devons prendre en compte des éléments propres aux rassemblement humains, aux couplements groupals, à ce qui se passe lorsque l'on rassemble des hommes et des femmes, à ce qui les unis mais aussi les sépare. Ainsi, sommes nous surpris de voir l'homme s'attacher pour exister, ou disparaître anonyme au milieu de la masse, à une recherche constante d'identité non plus individuelle, mais groupale, microcosmique, parfois et suivant l'âge, marginale.
L'homme est un univers de paradoxes, soucieux de son indépendance et de son individualité, la masse lui fait peur parce qu'elle anihile sa personnalité. Mais à l'encontre la solitude, qui représente l'alternative, lui fait encore plus peur. D'un autre côté, le cercle familial, dit protecteur et intime, est souvent le lieu où s'exprime pleinement les notions d'héritages culturels, avec parfois des visages de culture imposée, de maniérisme culturel voir cultuel. Ainsi, nous pouvons affirmer que tout être humain dispose de plusieurs cultures, qu'il a parfaitement intégré et entre lesquels il navigue suivant les heures, les jours ou les semaines. Mais, pour naviguer sereinement au milieu de tout celà, chaque individu a du assimiler un ensemble de codes, de signes, de règles, qui sont autant de repères dans sa navigation culturelle et façonnent jusqu'à sa façon de penser, de parler, de s'habiller, de marcher, d'être tout simplement.

Comment a-t-il put apprendre celà ? Par des actes de transmissions groupales ou individuelles, des étapes parfois proche de l'initiation..., beaucoup de silence et d'observation, par la transmission d'un héritage culturel.

Pour comprendre celà revenons à cette notion d'héritage culturel. Dans votre commentaire, chère Marie, vous soulevez le problème des villes modernes, de ces champignons urbains qui ont grandis trop vite et pensez-vous en ce coupant de leurs racines culturelles. Nous ne pouvons complétement affirmer celà, car chaque groupe humain, dans ces villes, dispose de son propre héritage culturel, basé sur ses croyances, son ethnie, mais aussi le lieu où il vit, la cité, qui à, au fur à mesure du temps, développé son propre fonctionnement culturel.
Dans son livre, "Car la culture donne forme à l'esprit !" Jerôme Bruner explicite ce point en prenant pour exemple , justement les grandes villes de banlieues. S'agit-il vraiment d'un milieu sans culture ? Non et il l'explique et l'argumente. Avons nous vraiment à faire à des principes d'aculturation ? Certains l'affirment. D'autres le réfutent affirmant au contraire l'exitence d'une culture forte, nouvelle certe, mais bien présente. A nous de nous interroger sur les fossés qui séparent parfois les hommes, absence de dialogue, d'écoute, précarité, salubrité, promiscuité, autorité, autoritarisme, que sais je encore !...
Le quotidien, de son côté, démontre comment par l'action des médias, par la circulation des hommes et de l'information, comment par l'effet de mode, des phénomènes culturels marginaux s'imposent et prennent le nom de culture.
A regarder de plus prêt l'on se rend vite compte que chacun de ces mouvements prend appuit sur un ancètre qui s'appui lui même sur des précurceurs, etc... Tout est une histoire de transformation de ce fameux héritage culturel justement. Transformation, appropriation, mixage, métissage, universalisation, rarement création pure, souvent juste expression d'un temps, d'un instant sociétal, d'un malaise.
D'un autre côté, c'est la modernité, l'orgueil d'une élite économique de notre société contemporaine qui réfute la notion d'héritage culturel afin de mieux faire fonctionner le tiroir caisse de la grande supercherie, de la grande idée, une société née de rien, un nouveau départ, un nouveau monde. A y regarder de plus prêt encore une fois, ces notions fondamentalement millénaristes se sont déjà produites au cours de l'histoire et depuis que l"homme compte le temps.

Alors, à la question "peut-on vivre sans héritage culturel ?" Je réponds non, et j'affirme que tout est histoire d'héritage culturel, que celui-ci est partout dans chaque instant de notre quotidien. Mais qu'il s'est transformé, adapté au monde moderne, au milieu de l'entreprise, au monde économique. Qu'il s'est dilué dans la masse tellement il existe aujourd'hui d'héritages culturels desquels on peut se prétendre...
Seulement voilà, il en va de la culture comme des gens. Qui se souvient de l'arrière grand mère Ortense, aujourd'hui ??? Plus grand monde ! A quoi celà tient il ? Au temps ? à la marche de la vie ? Aux hommes ? A l'inéfable fainéantise dont nous faisons tous preuve, quand il faut faire travailler notre mémoire ? Quand il faut affirmer et soutenir le devoir de mémoire ? C'est tellement facile de laisser aux autres le soin de se souvenir.

Et pourtant, je sais que depuis 30 ans que je suis dans le monde de la culture et du patrimoine, ils sont là ceux qui veulent se souvenir, ceux qui veulent comprendre, ceux qui recherchent leurs racines, nos racines. Ils sont là avec la soif au ventre visitant monuments et musées, fréquentant concerts, expositions, théâtres... mais aussi, cirques et manifestations culturelles diverses.
Ils sont là, devant une pierre à tailler, simple môme des cité ou licencié en ... chômeur et perdu après des années d'études. Oui, ils sont là devant un toit à refaire, un mur à monter, une pierre à tailler, jeunes et moins jeunes, parfois retraité. Ils sont là pour comprendre, pour se comprendre comme un défi à eux mêmes, "Si les autres du temps d'avant, ils l'ont fait, pourquoi pas moi ? Suis pas plus bête !"

Et voilà un peu partout sur cette terre, il y a des hommes et des femmes qui ont choisi, pour aider les autres à savoir, à comprendre, à être. Qui ont choisi d'être des médiateurs entre cet héritage et les temps modernes, et l'homme moderne. Il y en a plus que l'on ne le croit, ils ressemblent un peu à des dinosaures, les yeux pleins de passion, de fougue pour leur oeuvre, leur mission, bien solitaires face au travail, et au temps. ils font oeuvre d'utilité public en offrant leur savoir et la conservation de ce savoir au enfants de demain, en se battant pour qu'une culture historique persiste, pour que nos racines soient encore lisibles.

Il reste maintenant aux politiques à comprendre que ce n'est pas en se donnant bonne conscience avec des aménagements culturels coûteux et inabordables, des actions d'animations partisanes et de bas niveaux, une falsification de l'histoire et le vidage des lieux historiques qui vivent, et que ce n'est pas non plus en cherchant à tuer les associations, qu'ils favoriseront l'éducation culturelle du peuple, qu'ils pacifiront les cités et construiront un avenir meilleur pour tous.

Pour conclure, je dirais qu'il est important de se souvenir de l'arrière grand mère Ortense, et que c'est dans les familles humaines, les régions et pays, où l'on a le plus intègré l'héritage culturel que se manifeste un dynamisme des plus marquant et une joie de vivre des plus pertinente.

2ème partie

La définition du petit Robert concernant le mot culture est la suivante :
sens figuratif :
1/ (V 1550) Développement de certaines facultés de l'esprit par des exercices intellectuels appropriés. Par extension. Ensemble des connaissances acquises qui permettent de développer le sens critique, le goût, le jugement.
2/ Ensemble des aspects intellectuels d'une civilisation.

En ce qui concerne le mot héritage, nous avons la définition suivante :
...3/ Ce qui est transmis comme par succession. Héritage de croyances, de coutumes d'une civilisation.

Ces deux définitions sont intéressantes pour poursuivre le développement entâmé hier, et démontrer l'importance d'une bonne compréhension et d'une bonne utilisation de l'héritage culturel.

La notion de culture revêt donc deux facettes, l'une attachée à l'individu qui trouve dans le développement de sa culture personnelle, les outils pour appréhender le monde, des repères spatio-temporels, mais également de quoi développer son esprit, son intellect, son jugement.
D'autre part, une référence collective en lien avec une civilisation, donc un regroupememt d'homme qui s'est constitué sur des bases communes, ethniques, raciales, de croyance au départ et autour duquel s'est progressivement développé une façon commune de pensée, au travers, des histoires, des légendes et traditions, des valeurs, mais également des habitutes, des goûts alimentaires, vestimentaires, ainsi que dans l'expression des arts et des objets du quotidiens. Cette extention peut être liée à un développement naturel, mais également à des conquètes, des invasions etc...
De même, il est important de prendre conscience, que pour un même peuple, une même civilisation, il peut y avoir plusieures périodes culturelles avec des divergences parfois fortes, qui influencent l'époque et lui donne sa couleur historique. Notre France, pour ne prendre qu'elle comme exemple, dispose sur son territoire de témoins significatifs des différentes périodes et nous savons que celles-ci ont fortement influencées les mentalités et la culture de ces temps.

A partir de là, rentre en jeu la notion d'héritage, dont l'une des définitions, celle qui concerne notre sujet est plus que significative "...transmis comme par succession." et concerne l'ensemble des croyances et coutumes d'une civilisation, mais également le patrimoine collectif issus de l'expression de ces croyances, monuments, oeuvres d'arts, objets usuels... Un ensemble d'une richesse extraordinaire, qui influence notre quotidien et laisse des traces jusque dans la vie de nos institutions. Nous sommes imprégné, imergé en permanence dans cet héritage, mais nous avons perdu le sens de sa compréhension, nous en avons perdu la clé, la connaissance.

L'un des plus grand reproche que je fais à notre société moderne, c'est de vouloir systhématiquement diviser les choses, les ifier pour mieux les déshumaniser, les déraciner. En procédant de la sorte, l'héritage culturel apparaît comme quelque chose de désuet, de secondaire, que seuls quelques fous s'attachent à transmettre ou à sauvegarder. Hors, c'est un élément indispensable pour l'équilibre général de la société, pour l'élévation de l'homme, pour la pratique de la paix.
Ainsi dans notre quotidien, nous sommes confronté à des pertes de valeurs, mais aussi à des agressions permanentes mettant en danger notre besoin fondamental de culture. Dès le plus jeune âge, un enfant est certes remarqué pour sa culture générale, pour son savoir, mais sera cependant mit sur la touche si ses notes strictement scolaire ne correspondent pas à la norme attendu, à savoir un mode de pensée unique et formaté.

Hors voilà justement l'endroit où intervient, en bon pédagogue qu'il est, l'héritage culturel. Il est le terreau, le substra dans lequel va pouvoir puiser l'individu en quête d'indépendance, d'autonomie, de créativité, d'épanouissement. Son sens critique et sa capacité naturelle à associer les éléments trouveront, ici les outils pour se construire, pour se revaloriser aux yeux des autres, pour s'épanouir suivant sa personnalité dans le monde qui nous entoure, dans notre société fragmentaire.
"Nous sommes des nains montés sur des épaules de géants" disait un penseur du Moyen Âge.

Alors un peu de spiritualité pour poursuivre ce billet, "L'action sans pensée n'est que la mort de l'âme.". L'homme est dit éternel et il l'est n'en déplaise à certains. Le sens qu'il donne à ses actions conditionne le présent et le futur, mais il ne peux rien sans le passé qui prédispose l'instant présent et son développement. Les racines de notre collectif s'enfoncent dans des millénaires de vies, de civilisations, de croyances, de peurs et d'angoisses auxquelles il a fallut répondre pour aller de l'avant, pour poursuivre le chemin. La dissociation intellectuelle des composantes de notre histoire que ce soit sur le plan scientifique, technique, économique, culturelle, artistique, social, etc. ne peut qu'aboutir à une dématérialisation progressive de l'identité même de l'homme, de ce qui la rendu "sapiens".
Sans racines nous ne sommes rien, nous ne venons de nul part et nous n'allons que vers le néant.

les dirigeants de nos sociétés ont conscience de celà, qu'ils soient progressites, réactionnaires et conservateurs ou révisionnistes ... !
La position ambigue qu'ils donnent à l'héritage culturel, au patrimoine dans son ensemble est l'aveu de leur incapacité à savoir gérer l'espace temps du monde de l'homme, mais surtout la marque d'une très grosse erreur de compréhension et d'interprétation. En effet, la matérialisation de la notion d'héritage culturel est une erreur, ce n'est pas dans l'architecture, l'objet ou l'oeuvre que s'exprime la finalité palpable de la culture, mais dans la vie quotidienne, le droit à l'existence que l'on donne à cet héritage, de la façon dont ont l'utilise comme support d'explication pour transmettre les us et coutumes, les traditions, les légendes populaires, l'histoire... Dans ces instants magiques qui existent au sein des lieu de vie que sont les "maisons de mémoires", tous ces haut lieux de l'héritage, lorsque se met en oeuvre cette transmission orale qui se réalise "d'initiés", de médiateurs, de possesseurs du savoir" vers ceux qui, pélerins sur la route de leur identité cherche leurs racines pour comprendre leur destiné.

Il est triste de voir aujourd'hui comment, sous complexe de bonne conscience, l'on tue l'héritage culturel en le fossilisant, en le transformant en patrimoine mort, en coquille vide, en objet de consommation pour la modernité.

Pour finir, je trouve très significatif le nom que s'est donnée une émission de télévision consacrée au patrimoine et justement à cet héritage culturel qu'il porte en lui, "Des racines et des ailes". Et oui, voilà ce que devrait être pour chacun de nous l'héritage culturel de notre monde, des racines, celles dans lesquelles nous puisons notre histoire, la sève de notre futur, et des ailes car en prenant appuis correctement sur elles, il nous pousse des ailes qui nous conduisent vers un avenir où s'exprime le droit d'entreprendre, le droit à la différence, une autre conception de l'homme et de la société.

Le rêve n'est pas forcément qu'un rêve, n'en déplaise à "Brazil"

14 septembre 2006

Artiste à l'honneur, Ixia Venel

Artiste à l'honneur !

Ixia Venel, peintre d'une identité asiatique.

Le monde est plein de sujets d'inspiration pour un artiste peintre, les paysages, les animaux, les êtres, la nature, Mlle Ixia Venel a choisi les êtres et leurs costumes, mais pas n'importe lesquels, des femmes asiatiques (Chine, Laos, Vietnam...) dans le costume traditionnel qu'elles portent au quotidien, riches de couleurs et de joie de vivre, porteur de l'identité culturelle d'un peuple, d'une communauté, d'un village, d'une ethnie. De tout temps le vêtement a constitué un signe de reconnaissance et d'identité, Ixia nous les livre avec toute la sensibilité de sa palette et des jeux de lumière qui nous font presque sentir du doigt la soie ou le velours. La richesse des graphismes, le jeu des couleurs et la symbolique des sujets sont à contempler comme un paysage, un jardin magique plein de sensibilité où se côtoient les êtres, les végétaux et les animaux.

14 septembre 2006

Edito du 1er mai 2006

Intro

La conception de mon site a pour moi plusieurs objectifs, bien sur montrer ma création personnelle et la mettre en accès au regard et aux oreilles de tous. Mais, je pense, qu'au delà d'un nombrilisme primaire, même légitime pour un créateur, un tel outil est aussi destiné à pouvoir parler de sujets divers, de donner des infos, de valoriser aussi le travail et la création des autres. De montrer une autre facette de notre monde, de notre société, celle des gens qui bougent... pour qu'elle évolue, qui créent... pour l'embellir, qui oeuvrent... pour aider les autres à de venir... celle de tous ces gens de l'ombre, celle aussi peut être des humanistes et pourquoi pas d'autres choses..., s'il en existe, encore des vrais!

Pour cela, je suis persuadé que le développement d'internet permet d'envisager une nouvelle façon de concevoir la communication, l'information et la diffusion de la pensée et surtout de l'action, celle qui est synonyme de vie, celle qui nous fait aller de l'avant, qui nous aide à rêver un monde meilleur.

Une ère nouvelle se construit aujourd'hui avec ses hésitations, ses conflits d'intérêts, ses excès, mais et surtout, avec une page blanche offerte à la libre expression, une ère nouvelle pour la démocratie et la reconnaissance individuelle.

J'inaugure donc cette nouvelle page avec quelques informations, liens et sujets de réflexion. Je ferais mon possible pour la tenir à jour au moins une fois par mois, si possible plus.

Par ailleurs, j'ai créé un blog pour recevoir les archives des éditos et des news, afin de vous permettre de retrouver les sujets traités au fur à mesure des mois.

Jean-Fred

Edito du 1er mai 2006.

A réfléchir, à découvrir, à utiliser.... mais surtout à comprendre !

Les Licences Créatives Commons

Il n'est pas aisé pour un auteur, un créateur de trouver le moyen d'être diffusé auprès d'un large public, l'accès aux médias, le jeu des lobbies, les contraintes économiques et les effets de modes freinent les possibilités d'écoutes et de diffusion. Pourtant, depuis de nombreuses années le monde du libre existe entre autre sur internet. Les logiciels sous licence libre (style Linux) fleurissent, rassemblant de vaste communautés de concepteurs et d'utilisateurs, prouvant s'il le fallait l'existence d'un lien social nouveau et d'une force humaine dans l'implication et l'acte volontaire, le système des donationwares (logiciel libre mais donation en cas d'utilisations régulières) sont de plus en plus fréquent, sans que le public joue totalement le jeu de ce système de diffusion. Par ailleurs, le "piratage" devant le prix des produits, des logiciels, des films, des cd's devient un réflexe et un mode conceptuel de consommation, dont les raisons sont psychologiquement bien plus profondes que l'on ne pense.

L'économie de notre monde est en faillite, les déséquilibres, les inégalités sont flagrantes et augmentent de façons alarmantes dans ce début de millénaire. La seule logique économique et monétaire nous conduit au conflit, à la déshumanisation de nos sociétés. Pourtant, il est un monde possible différent, peut être utopique, mais qui peut voir le jour, si chacun s'attache aux respect des valeurs qu'il peut promouvoir, celui de la libre diffusion, celui de l'égalité des chances dans l'accès au savoir, celui de la reconnaissance de chacun dans ces compétences et ces savoirs faire, celui de l'égalité dans la rétribution du travail. Un monde qui fait appel aux sens humains de chacun, un monde où l'acte de rétribuer un travail, un produit, un savoir, une connaissance transmise, une musique, une photo, une oeuvre de l'esprit, s'appuyerait sur une évidence : donner pour favoriser l'éxistence.

Donner parce que le geste est humain, donner parce qu'il y a partage, donner parce que l'autre donne. Donner et non rétribuer !

Les Licences Créatives Commons sont un moyen de marquer une création quelqu'elle soit en reconnaissant la paternité de l'auteur, mais celui-ci décide d'en offrir la libre utilisation et la libre diffusion suivant un cahier des charges qu'il choisi (pas d'utilisation commerciale ou pas de changement ou pas le droit de vendre ou le tout, sauf la diffusion individuelle). Cette création est-elle libre et disponible ? Oui pour chacun dans son intimité et pour son usage personnel. Qu'attend l'auteur en retour, une reconnaissance certainement, un geste de l'auditeur, du spectacteur, oui en toute évidence. Ce geste peut se matérialiser par un don, par la visite de l'expo, par la venue au concert, par l'affirmation de l'utilisation du produit, par l'achat auprès de l'auteur du produit directement... que sais-je encore, par un acte volontaire s'appuyant sur une connaissance du produit en adéquation avec sa propre envie.

La réflexion autour de ce type de système de diffusion est encore loin d'être arrêté et tant mieux. Il faudra du temps pour modifier les conceptions de chacun, pour transformer les notions de produits de consommation en produits à forte valeur culturelle ajoutée indispensable pour l'évolution et le bien être de l'homme et de la société. Mais soyons vigilants, les trusts, les lobbies économiques ne veulent pas voir ce système se mettre en place. Ils ne sont pas encore à même de comprendre que le monde économique et que le système monétaire, sur lequel ils s'appuyent, n'est que du vent, n'est qu'un monde virtuel, fragile et éphémère, qu'il arrive à son terme.

Le jour viendra, mais en attendant protégeons nous, en tant qu'auteur, créateur, travailleur, mais aussi en tant qu'auditeur, spectateur, acteur, utilisateur et non consommateur. protégeons-nous de cette unification des produits culturels, de cette classification castratrice qui place le créateur dans des niches pour mieux duper le consommateur que nous sommes encore.

Cependant, je vois dans cette idée un challenge à relever pour chacun d'entre nous et pour nos sociétés; la prise de conscience que l'homme est né pour créer, qu'il s'épanoui dans la création, que le partage est un acte créatif, que la diversité est la mère de notre univers, de notre monde. J'y vois l'utopie d'une société au service du développement de l'homme et non l'inverse, j'y vois la réponse à un mal être et un mal devenir, qui atteint notre jeunesse en mal d'espérance, qui nous atteint dans notre formatage et nos contraintes quotidiennes imposées. J'y vois une considération différente de l'humanité qu'il nous appartient de créer.

Certes, il y en a de plus doués que d'autres, mais de quels droits et sur quels critères humains peut-on dénier ou valider la qualité d'une création, la capacité d'un être à exercer tel métier, de quel droit peut-on lui dire comment il doit vivre, ce qu'il doit faire, ce qu'il doit penser. Il est temps de commencer à modifier les choses. La réflexion est ouverte, le combat aussi, pour les valeurs humaines, pour le droit d'être, pour le respect de ces grands droits que l'on dit de l'Homme et que l'on bafoue tant. Il est temps de mettre en marche le droit de penser et d'oeuvrer au changement ou de se préparer à devoir passer en résistance.

Pour que demain soit, réfléchissons différemment aujourd'hui !

Jean-Fred

texte volontairement incomplet, à approfondir par chacun. Libre à vous.

pour en savoir plus sur les Licences Créatives Commons et le monde de la libre diffusion

voir les quelques liens ci-dessous et participés aux débats !

http://creativecommons.org/

http://musique-libre.org/index.php?op=edito

http://culturelibre.net/

http://blog.deepsound.net/

14 septembre 2006

Premières archives

Voici le premier archivage des éditos du site http://www.jean-fred.net

Il vous est possible de commenter les éditos, je répondrais dans la mesure du possible. Cependant, afin de garantir la qualité des commentaires, j'ai activé le contrôle de ceux-ci... donc seul les commentaires ayant un lien avec le sujet abordé et respectant la net-étiquette seront validés.

Merci de votre passage et dans tous les cas laisser un com, cela fait plaisir.

Jean-Fred

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31 août 2006

Informations

Ce blog a pour unique objectif de contenir les éditos issus du site officiel jean-fred.net. Son accès se fait normalement par la page édito du site, seul ceux qui passent donc sur cette page peuvent accèder à ce blog. J'espère que vous apprécirez de retrouver et de lire les anciens éditos.

Jean-Fred

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